La lucane va probablement devenir un des symboles de l’Atelier. Vivement l’impression en grand format de cette linogravure.
Une âme de bricoleur… Des envies d’imagier !
Idées, dessins, gravures dans le linoléum ou le bois, impressions typographiques… Chaque projet, la pratique de la linogravure est une aventure au long cours !
Quand une idée implique une technique ou un outil inconnu, on trouve un gars qui connaît un type… Et on apprend…
Amoureux de l’image sous toutes ses formes, j’aime l’artisanat, le contact avec les différentes matières qui rendent tactiles, concrètes les choses.
L’infinie patience dont il faut faire preuve pour la gravure des plaques, le plaisir d’entendre l’encre sous le rouleau…
La mécanique brute de la presse typographique ou la taille douce qui arrive tout doucement. Peu importe la technique de gravure, seul le résultat final compte.
C’est de l’analogique, du vrai.
Toute la semaine derrière un écran d’ordinateur à faire des clics et brusquement, les mains sales, les odeurs, tout est vivant et vrai. J’ADORE.
Les heures sont comptées, il faut rendre possible la vie de famille, le boulot (le vrai) et les temps à l’Atelier.
Tous ces moments donnent vie à des objets fragiles et simples : des Images.
Découvrez une série de photos vous permettant de faire le tour de l’Atelier et vous rincer l’œil grave !
Le matériel que l’on trouve dans l’Atelier de Cadet Roussel fait parti de la passion, gouges, presses pour l’impression, rouleaux, plaques pour la Linogravure et tout un équipement pour des estampes qui semblent venues d’un autre temps… Celui pendant lequel on prenait le temps de faire les choses.
Découvrez le site internet dédié à l’Atelier de Cadet Roussel : www.atelier-cadetroussel.fr
Je travaille surtout en taille d’épargne ou gravure en relief, la technique simple du tampon. J’enlève de la matière de la plaque de linoléum pour ménager des espaces sur lesquels l’encre ne se déposera pas. Comme pour un tampon fait avec des patates !!!
Ah oui, une plaque de linoléum est un ancien type de revêtement de sol. Une pâte brune ou grise est déposée sur une toile de jute. Pour les beaux-arts, une version lisse existe que l’on vient graver. Les outils utilisées sont des gouges et des ciseaux.
Après avoir gravé une plaque de linogravure, le tirage sur papier s’effectue à l’aide d’une presse à imprimer. 2 presses coexistent dans l’atelier : une presse à épreuve typographique et une presse de chartreuse taille douce qui me permet de faire des tirages grands formats.
Les estampes sont généralement numérotées de quelques exemplaires à quelques dizaines…
Le papier est fonction du rendu souhaité, mais j’essaie de privilégier du papier venant de papeteries locales comme CLAIREFONTAINE !
Je vous présente ce ciseau à bois fait main ! Offert par un graveur tibétain à mon papa. C’est juste un flou qui a été chauffé et tapé pour faire naître une petite lame.
Cette dernière à été monté sur une manche en bois. L’outil si simple et sobre, un peu brut, raconte une histoire à lui tout seul.
Pendant longtemps, dans mon ancien atelier, à Pouxeux, j’avais fabriqué une table basse dont le plateau était une plaque recouverte de lettres typographiques en bois.
Un vrai mot croisé impossible. J’adore les couleurs des lettres faites du bois patiné par l’encre typo et les nettoyages successifs.
Ou le choix des armes…
Toujours dispo. Elle a des heures de vole et c’est ce qu’on aime chez elle.
Pratique pour les petites compositions typographiques et la facilité de repérage avec sa ligne de pinces.
La presse a été récupérée par mon papa dans sa période typo. Elle viendrait selon la légende, d’un imprimeur de Lyon qui l’a donné à un passionné de typographie qui l’a transmise au paternel himself.
Du BONHEUR de participer à la vie de cette dame en l’accueillant à l’Atelier de Cadet Roussel. Seul regret, son format un peu juste à mon goût.
* PILP : Presse I Like to Print
– Impression : 35 x 45 cm – Marque : JUD
– Type presse typographique à épreuve
– Années 80
– Poids de la dame : lourd comme du chien.
Trouver une presse à imprimer est une aventure compliquée. On trouve des presses type antiquité qui pèsent 3 tonnes et qui coûtent aussi chères qu’elles sont lourdes.
Ce genre de presses demande un espace important du coup c’est un peu compliqué.
L’avantage est qu’avec cette presse un nouveau monde s’ouvre à moi, la taille douce. Bientôt on en reparlera…
C’est alors qu’après moultes errances digitales, je suis tombé sur les presses de Chartreuses. Un bonheur à un prix cohérent. Ça ne pèse pas des tonnes, c’est pratique et m’amène à un format d’impression de 600 x 1250 mm !!!!! Un monde à l’échelle de l’Atelier.
– Impression : 60 x 125 cm
– Marque : presse de Chartreuse
– Type presse taille douce
– Années 2020
